Étymologie
Antidote présente toutes les informations sur l’origine du mot : la façon dont il a été créé, sa langue d’origine ainsi que sa graphie et sa signification dans cette langue. Pour en apprendre plus sur les langues d’origine, cliquez sur les liens orangés; ils vous mèneront vers l’article correspondant du guide historique. Une remarque accompagne certains mots dont l’évolution particulière mérite une explication plus poussée.
Les parents étymologiques
Les mots de même origine sont répertoriés selon leur étymon commun et la langue de provenance. Les mots sont classés dans des sous-sections séparées quand leurs étymons plus récents sont différents. Une flèche présente les mots qui descendent d’un mot français de la liste tandis qu’une puce (•) signale un mot descendant directement du même étymon que le premier mot de la même sous-section.
Dans les parents étymologiques, un clic sur un étymon affiche son sens; un clic sur une langue, en petits caractères gris, mène à l’article correspondant dans le guide historique; enfin, un clic sur un mot faisant partie des « parents étymologiques », c’est-à-dire des mots engendrés par le même étymon, fait apparaitre la définition du mot.
Il peut arriver qu’un mot français possède plus d’une étymologie; mante, par exemple, dont un des sens provient de l’occitan, un deuxième, du latin et un troisième, du grec. Dans ces cas, le dictionnaire historique numérote les différentes étymologies par des chiffres arabes (1., 2., 3., etc.) et peut présenter plus d’une « famille » de parents étymologiques.
L’évolution graphique
Une ligne temporelle illustre l’évolution de la graphie du mot depuis ses origines. Pour chaque siècle figure l’ensemble des graphies attestées pour ce siècle dans le corpus historique. En passant avec la souris sur une graphie dans un siècle donné, les sources correspondant à cette graphie et à ce siècle sont surlignées en orangé; cliquez au besoin sur la graphie pour que l’affichage défile jusqu’à ces sources.
Sur la ligne temporelle, les graphies sont normalement présentées dans leur forme canonique (généralement le masculin singulier ou l’infinitif). Certaines formes fléchies y figurent toutefois en italique, comme leez dans l’évolution graphique de legs; ce sont des formes dont nous n’avons pu déduire avec certitude la forme canonique.
Les graphies déduites
Ce n’est qu’au cours du xvie siècle que les accents sont apparus, que le j s’est distingué du i, et le v du u. Or, les textes historiques ont souvent été « modernisés » au cours des siècles par les copistes et les rééditeurs. Pour assurer une représentation plus fidèle de l’évolution, nous avons tenté de recréer les graphies d’origine en inversant ces modernisations, par exemple en retirant tout accent ou toute cédille provenant d’une source antérieure au xvie siècle. Ces transformations sont signalées par le symbole « ° » devant la graphie, comme pour °les, déduit de la graphie lès dans l’évolution graphique de legs. Les sources elles-mêmes ne sont pas modifiées; on peut ainsi comparer une graphie « déduite » avec la graphie « modernisée » des sources historiques.
Les sources
L’évolution graphique est déterminée à partir de textes datant de toutes les époques. Pour chaque siècle, les graphies attestées ou déduites sont listées en gras. Suivent les citations historiques contenant ces graphies, accompagnées du nom de leur auteur et du titre de l’ouvrage. Cliquez sur les liens en bleu pour ouvrir les œuvres dans votre navigateur.